Une photographie sans personnage pour cette 27e édition de "une photo, quelques mots" du blog Bricabook. Trop peu de temps pour m'attarder à écrire davantage, mais une brève participation tout de même...
C'est un matin presque clair où ce qui
semble laid sous la lumière crue se patine d'une chaleur douce. La
nostalgie insidieusement nous étreint le cœur. Nous revoyons alors
en un songe éveillé le toboggan improvisé de notre enfance, la
chute qui s'en suit, le pantalon troué, les enguelades maternelles
et la tape bourrue du père qui cache la peur d'un plus grand
dommage.
Une rampe d'escalier corrodée par
l'usage et par le temps. Le passant ose à peine s'y appuyer
désormais et aucun enfant ne l'enfourche...
Nous avons descendu silencieusement les
marches.
Contre moi, Katia groggy dont je guide
les pas vers un café qui nous servira une tasse fumante. La nuit a
été rude aux urgences et la journée s'ouvre sur des souvenirs,
comme en refus d'imaginer les heures qui vont venir.
Belle évocation d'un lieu chargé de souvenirs heureux, malgré les bourrades du père, et qui aujourd'hui paraît défait de ses fonctions, jusqu'à celle de s'appuyer dessus. ;)
RépondreSupprimerLeiloona (Bric à Book)
C'est bref, mais tes mots respirent agréablement la nostalgie, comme si eux aussi étaient patinés d'une chaleur douce. J'aime bien la métaphore implicite du présent comme étant le premier plan du café, et du passé au travers cet escalier au sommet flou et lointain comme le sont certains souvenirs.
RépondreSupprimerUn escalier qui réveille l'enfance oubliée ! :P
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