vendredi 11 septembre 2015

Extrait de Pied-à-terre, nouvelle érotique

En juillet, les éditions Dominique Leroy ont publié un recueil de nouvelles érotiques intitulé Fantasmes 1, L'hôtesse de l'air, Le surfeur. J'ai participé à ce livre avec une nouvelle sur le thème de l'hôtesse de l'air. Son titre est Pied-à-terre.

http://www.dominiqueleroy.fr/produit/221/


Fantasmes 1 est un livre numérique qui comprend 8 nouvelles. Il est téléchargeable au prix de 3,99€ sur le site de l'éditeur ou encore sur Amazon,...

Voici un extrait de ma nouvelle Pied-à-terre :

Sa voix était posée. J'y détectai cependant un brin d'amertume. J'aurais voulu la prendre dans mes bras et la réconforter. Une attitude tendre qui contrastait avec les envies plus triviales qu'elle faisait aussi naître en moi, comme si le personnage était duel. J'aurais aimé tout à la fois la rassurer, la dévêtir, embrasser sa peau, la faire frémir sous mes caresses…
Je devais essayer de prolonger cet instant, lui proposer de la revoir. Je lui demandai si elle restait à Nîmes en soirée. Comme c'était le cas, je me jetai à l'eau : je l'invitai à dîner en ma compagnie. Elle accepta sans l'ombre d'une hésitation. Ainsi commença notre histoire.
« Notre histoire », peut-être est-ce un grand mot pour qualifier cette relation épisodique, ces coups d'un soir réitérés à l'occasion, quand elle était de passage, quand l'envie se faisait sentir, quand Shirley le décidait surtout...
J'avais réservé une table dans un excellent restaurant, trop cher pour ma bourse, mais je ne voulais pas paraître chiche, bien que la belle hôtesse dût se douter que je n'avais pas voyagé en low cost par plaisir. Je cherchai à l'impressionner, et l'amener à passer la nuit avec moi, bien sûr. Je ne me rendis pas compte que c'était elle qui menait la danse : elle m'avait choisi, au bar, elle s'était volontairement avancée vers moi. Peut-être m'avait-elle déjà repéré dans l'avion, avec mon air de cocker lorsque j'admirais ses courbes et son joli minois. J'étais une proie facile, car consentante.
Ce premier soir, nous arrivâmes devant la porte de mon appartement, enlacés.